Pourquoi faire contrôler et rénover son installation électrique  ?

En France, les questions relatives aux installations électriques à basse tension sont régies par la norme NF C15-100. Certes, la conformité n’est obligatoire, sur un plan administratif, que pour les logements neufs dont le permis de construire a été déposé depuis le 1er juin 2003. Elle définit cependant les règles à respecter pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

Or, les accidents d’origine électrique font chaque année en France plus de 3000 victimes d’électrisation et électrocution et seraient responsables de 30% des incendies domestiques. Que vous y soyez tenus ou non, appliquer les principes de la norme NF C15-100 à votre installation est donc opportun d’un point de vue sécuritaire. 

Cela vous permettra en effet de limiter les risques d’électrocution, d’accidents électriques, de d’incendies et de dégâts matériels.

Par défaut, toutes les installations d’avant 1991 sont réputées vétustes. C’est à dire qu’elles ne correspondent plus aux normes actuelles, tant par le type de réseau et la nomenclature que par le matériel et l’appareillage associé. Votre installation est donc « suspecte » et potentiellement dangereuse dès lors que le bâtiment est antérieur à cette date et qu’aucune mise-en-conformité n’est depuis notoirement connue.

De manière générale et sans considération d’ancienneté, de nombreux signaux peuvent vous alerter sur le niveau de vétusté d’une installation électrique parmi lesquels :

• L’absence de disjoncteur général, de protection contre les surintensités et les courts-circuits sur le tableau électrique ou de raccordement à la terre. Il s’agit là de signes évidents d’une installation dangereuse. Dans ce cas, il y a urgence à faire intervenir une personne qualifiée.
  
• S’il a le mérite d’être présent, un disjoncteur de raccordement (ou disjoncteur général) supérieur à 500ma est également un signe d’obsolescence.
  
•  L’état général de l’appareillage : des prises défaillantes ou mal fixées, des interrupteurs vieillissants ou sans effet, des fils trop courts dans les plafonniers … sont autant de symptômes d’une installation datée.
  
•  Le nombre et le type de prises : la norme NF C15-100 prévoit un nombre de prises minimum par pièce. A titre d’exemples : 5 prises pour un salon inférieur à 28 m2 et 3 pour une chambre. De plus, ces prises doivent obligatoirement être reliées à la terre. Vous pouvez donc avoir un doute si l’une ou toutes de ces conditions ne sont pas vérifiées.
  
•  Les défaillances à l’usage : Un éclairage qui vacille ou s’éteint, des variations du courant électrique ou un disjoncteur qui saute facilement et/ou régulièrement.
  
•  Une consommation électrique anormalement élevée compte tenu de l’usage et de la taille du logement.

Le recourt à une personne qualifiée, de préférence un électricien, s’impose dès lors que vous constatez une défaillance ou que vous avez un doute sur l’état de votre installation.

• l’état général de l’installation électrique.
  
• si elle présente des risques et dangers.
  
• l’ampleur des travaux à réaliser.
  

Dans le cadre d’une vente ou d’une location, le diagnostic électrique est obligatoire.  Il doit, dans ces cas, être réalisé par un diagnostiqueur certifié.

Il vous sera facile de trouver la norme NF C15-100 en surfant sur internet. Le fait qu’elle soit ainsi disponible ne la rend pas pour autant accessible à tout-un-chacun. En effet, il s’agit d’un texte difficile à comprendre faisant référence à de nombreuses obligations.

Faire appel à un électricien vous évitera perte de temps et déconvenues en vous assurant :

• Une mise en œuvre plus rapide de votre installation.
  
• Une parfaite conformité aux normes en vigueur.
  
• Une couverture en cas d’accident ou de malfaçon.